Témoignage suite à l’adoption de deux petits chats

Lors des dernières portes ouvertes de la SPA, nous avons rencontré Carole qui est repartie avec deux petits chats : Maïa et Carotte. Voici quelques mots sur l’adoption en refuge et le retour à la maison pour ces heureux #PetParents.

Pourquoi un chat en refuge ?

La raison est que nous souhaitions prendre un chat de race (sibérien ou norvégien) mais les prix dans les élevages étaient exorbitants et nous avons trouvé cela disproportionné.
Au final, nous avons pensé qu’il fallait donner une nouvelle chance à ces animaux abandonnés.

Pourquoi avoir chat ces chats en particulier ?

Nous n’avons pas choisi Maïa (ex. Mortie) c’est elle qui nous a choisi.

Elle s’est littéralement jetée sur nos pieds : elle n’arrêtait pas de se frotter à nous, elle nous suivait, faisaitdescâlins, des ronrons (on ne pouvait pas passer notre chemin et la laisser là)  :D.
Pour carotte : nous sommes rentrés dans la pièce, très craintif il a fui et s’est arrêté en nous fixant 5 secondes et est reparti se cacher. Son regard craintif et apeuré nous a interpellé. Nous l’avons trouvé très beau avec ses poils longs (comme on voulait) et nous avons trouvé sa robe rousse et blanche peu courante. Il était « particulier ».

Avez-vous décidé de garder leurs noms de refuge ?

Nous cherchons un nom qui correspondra à Carotte quand nous en saurons plus sur sa personnalité car il est encore timide et un peu craintif. Pour Morti nous avons décidé de l’appeler Maïa  😉 .

Comment s’est passé le retour à la maison ?

Pour Maïa : elle s’est tout de suite adaptée.
Pour Carotte : nous avons mis sa caisse de transport dans le sellier et il est sorti et s’est trouvé une cachette derrière la machine à laver. Il est resté quasiment 5 jours sans bouger. Nous avons observé ensuite qu’il allait dans sa litière la nuit mais il mangeait très peu. Nous étions très inquiet. Il ne réagissait pas, il semblait résigné, épuisé.
Nous l’avons emmené chez le vétérinaire car nous avons eu peur parce qu’il grattait sa litière plusieurs fois de suite et longtemps mais c’était le stress. Il va beaucoup mieux.
Des qu’on allait lui parler ou le voir, il baissait la tête. Il changeait de cachette (certaines étaient inaccessibles et les nous avons condamné sinon il  n’aurait pas fait d’effort car il est timide. Nous avons compris qu’il ne fallait pas le déranger. On l’a laissé tranquille derrière la machine à laver mais nous avons fait plus d’espace pour qu »il nous voit mieux et vice-versa.  C’est frustrant mais nous avons compris qu’il allait falloir du temps.

C’est frustrant, mais on a compris qu’il allait falloir du temps…

Ensuite chaque semaine, il a commencé à sortir de plus en plus, à se nourrir à côté de nous (seulement 2 fois) et comme j’ai été en arrêt maladie, j’ai pu observer qu’il sortait le matin : il faisait son petit tour et jouait avec Maïa (petites batailles de chat). Les distances se sont raccourcis entre lui et nous.  Il est venu avec nous dans le salon sur les chaises sous la table et restait lorsqu’on était en plein repas. Il ne se sauvait plus. Depuis presque un mois, nous arrivons à l’approcher sans qu’il se sauve mais on se met toujours à sa hauteur et non debout pour ne pas l’effrayer et nous le caressons le matin pour lui dire bonjour on le fait jouer avec un petit ruban au bout d une baguette et Maïa lui apporte ses jouets aussi (maintenant il s’y intéresse) et le soir on joue aussi un peu avant d’aller nous coucher. Il apprécie vraiment. Il évolue.Il faut faire des gestes lents et calmes et ça fonctionne. Maintenant nous attendons qu il vienne à nous.
La famille et les amis trouvent cela super et nous encourage. Ils savent que les animaux sont bien mieux là mais pour certains ils ne comprennent pas que nous nous embêtions avec un animal compliqué. Pour nous c’est un challenge à relever. En tout cas, tout le monde attend que (Carotte sorte de sa coquille)

La famille et les amis trouvent cela super […], pour certains ils ne comprennent pas que nous nous embêtions avec un animal compliqué.

Est-ce que vous conseilleriez l’adoption ?

Je conseille bien sûr l’adoption en refuge mais il faut choisir un animal facile comme Maïa, si on n’a aucune expérience avec les animaux.
En revanche, pour l’adoption d’un animal craintif, il faut avoir déjà avoir eu des animaux, pour connaître leur fonctionnement, parce que ce n’est pas évident de trouver la bonne mesure (nous avons du nous documenter pour trouver les réponses à nos questions) il faut du temps,  beaucoup de patience et d’amour. C’est frustrant de ne pas avoir de contact physique (câlins…) et nous devons intégrer que c’est à nous de nous adapter à l’animal. Il faut accepter sa différence, son fonctionnement et son histoire.

Merci à Carole B. pour son interview

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